Week-end à Budapest - Partie 1

Le Parlement depuis la colline de Buda

Voilà un voyage qui restera dans ma mémoire. Je suis littéralement tombée amoureuse de la capitale hongroise.

Nous sommes en mars, le temps à Paris est morose et voilà qu'une magnifique opportunité s'offre à moi, la compagnie SkyEurope (disparue aujourd'hui) offre à ses partenaires des vols Paris-Budapest à des prix défiants toute concurrence. Je n'hésite pas une seconde à prendre mon billet, et une amie décide de m'accompagner.

Entre l'achat des billets et le départ, je n'ai que peu de temps pour m'organiser. Je navigue un peu sur Expedia, et trouve l'offre du siècle en B&B pour une chambre twin au Carlton. Je réserve.

Le vendredi très tôt, nous voilà dans la salle d'embarquement, à peine réveillées mais déjà la tête à l'est! Je passe le vol à étudier notre planning du week-end. Pour seul support : le Cartoville, ce super petit guide, créé par Gallimard est le compagnon idéal des city breaks. 

Si à Paris le temps était gris mais doux, nous prenons un choc thermique en arrivant à Budapest. Il caille!!! J'avais prévu mon bonnet, quelle grande idée j'ai eu!

Nous nous posons assez loin de l'aérogare, le trajet en bus puis à pied nous parait une éternité. Nous décidons d'oublier les transports en commun pour cette fois et faisons appelle à un taxi. Le trajet est agréable, le chauffeur conduit bien, nous longeons le Danube et un paquet de villas cossues.

Nous sommes à l'hôtel, il est à peine midi. Nous décidons de poser nos affaires dans notre chambre, déjà prête et de partir à la recherche d'un petit resto sympa pour nous sustenter. 

Dans le ciel d'Europe

Le réceptionniste nous recommande un petit restaurant plus loin dans la rue. Un bel endroit, nous sommes seules et bien accueillies. Nous y mangeons notre premier, mais pas le dernier, goulash hongrois.

Le ventre plein et réchauffé, nous partons à la découverte de la ville. Pour aujourd'hui, nous resterons côté Buda, gardons les kilomètres pour plus tard, d'autant que Buda et sa célèbre colline, grimpe franchement. Pensez à prendre de bonnes chaussures et de bons genoux!

Nous commençons par longer le Danube et prendre des photos (excitation de la découverte oblige) avant de découvrir plus intimement le quartier Víziváros. Tout d'abord Szent Anna Templon, chef d'oeuvre baroque nous abrite le temps d'une visite éclaire avant que nos yeux soient irrémédiablement attirés par les couleurs chatoyantes du temple calviniste de Szilagyi Dezsö ter. Nous nous contenterons de l'admirer de l'extérieur car il est fermé...frustration...

Du goulash vite!

Le parlement

Szant Anna templon

Szilágyi Dezső tér

Allez il est temps d'oublier qu'on est debout depuis 5h du matin et de gravir l'Everest la colline. Le Bastion des Pêcheurs, Halaszbastya en magyar, est impressionnant quand on est au pied, et nous avons tellement hâte de le découvrir que le dénivelé des rues ne nous paraît pas si terrible que ça.

Bizarre nous n'avons plus froid arrivées en haut...La promenade dans les escaliers et sous les arcades du bastion est un pur moment de bonheur. C'est l'oeuvre originale de Schulek, qui au début de XXème siècle, décida de bâtir en lieu et place de l'ancien marché aux poissons médiéval, des tourelles rappelant des tentes magyares et des sortes de chemins de rondes surplombants Pest et le Danube.

Nous visitons Matyas Templon, restée célèbre car le roi Mathias y fit bénir ses deux unions au Moyen-Âge. L'église est longtemps restée en ruine avant que Schulek, encore lui, lui rende sa magnificence d'antan.

Quelques photos de la superbe statue de Saint Etienne, fondateur du Royaume de Hongrie, avant de prendre la direction du Palais Royal.

Bastion des Pêcheurs

Vue depuis le bastion

Matyas Templon

Statue de Saint Etienne